La dernière génération de boîtiers de télépéage couvre une douzaine de pays. Connectés et multifonctions, ces appareils simplifient la gestion administrative des entreprises de transport routier tout en assistant la vie des conducteurs.  

Trois ans après le lancement des premiers télébadges interopérables, les sociétés européennes de télépéage (SET) en étoffent la couverture géographique tout en incluant ces boîtiers multi-technologies (DSRC, GNSS, GSM-GPRS) à de nouveaux services numériques.

À l’instar d’AS24 (Passango Europilot), Axxès (B’Moov), DKV (DKV Box Europe), Eurotoll (Pronto Sat), Telepass (Telepass Sat) ou encore UTA (UTA One).

Points communs, leurs boîtiers connectés sont presque tous interopérables avec les systèmes de télépéage EETS (European Electronic Toll Services) déjà déployés dans plusieurs pays d’Europe, à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, le Portugal.

À cette liste se sont ajoutées en 2021 la Suisse et la Pologne. Bruno Launois, directeur stratégie et marketing d’Eurotoll rapporte que « d’autres pays vont s’ouvrir en 2022. “Ce sera le cas, entre autres, de la République tchèque et de la Slovénie ».

Comme ses concurrents, Eurotoll garnit également sa palette de services. Elle a créé en 2021 une nouvelle filiale Hub & Park pour mettre en place des solutions de paiement avec des badges TIS-PL pour les parkings sécurisés poids lourds.

Il faut souligner que cela concerne un marché potentiel d’un million de véhicules. Un premier parking sécurisé vient d’ouvrir ses portes à Thal-Drulingen dans le Bas-rhin.