Opérateurs portuaires et logisticiens poursuivent leurs investissements dans de nouveaux outils qui sont essentiels pour tirer profit de l’actuelle reprise des échanges malgré la désorganisation causée par la pandémie de Covid-19.
Selon l’OCDE, les exportations africaines ont connu une croissance de 42 % sur un an en 2021, soit plus du double des performances asiatique et américaine.
Et, malgré la ténacité de difficultés, dont l’accès à l’énergie, les complexités administratives et la sous-performance de certaines infrastructures, le secteur dissimule un potentiel de développement conséquent.
Celui-ci est porté par la demande soutenue en hydrocarbures à laquelle se joint à l’appétit mondial pour les métaux rares et autres minerais dont les économies développées ont besoin pour réaliser leur transition énergétique.
Sans omettre l’importance des industries halieutiques et fruitières, ainsi que la forte reprise du trafic mondial après la pandémie.
Ces dernières années, l’heure était au réconfort avec une dizaine d’acteurs (Bolloré, APM Terminals, DP World, CMA CGM) se partageant les concessions publiques et parfois même certaines infrastructures.
Toutefois, l’arrivée de nouveaux acteurs, à l’image du chinois China Merchant Ports ou du philippin ICTSI (International Container Terminal Services Inc), et l’annonce de l’offre de MSC, candidate en janvier au rachat de Bolloré Africa Logistics pour 5,7 milliards d’euros, ont redistribué les cartes.
La concurrence
D’une part, il y a le retour en force de l’idée d’une offensive des compagnies maritimes, pressées de remonter la chaîne logistique et de concurrencer les opérateurs portuaires.
D’autre part, la course à l’innovation, moyen de se démarquer de la concurrence, redouble de vigueur. Les autorités portuaires publiques suivent de près les deux tendances, vu le rôle central des ports dans le commerce extérieur de certains pays, notamment celui d’Abidjan qui agrège à lui seul 90 % des exportations de Côte d’Ivoire.
Quoiqu’il en soit, une révolution est déjà à l’œuvre sur le plan de l’innovation, que ce soit via le digital, le développement durable ou encore la chaîne du froid. Elle devrait changer le visage des ports africains en attendant d’y voir plus clair sur la recomposition du secteur.
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