L’ONCF projette de remodeler le système ferroviaire marocain à l’horizon 2040, et compte sur l’appui de bailleurs de fonds.

L’Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc a signé avec la Banque européenne d’investissement (BEI) un accord de prêt de 200 millions d’euros, représentant la première tranche d’un engagement de 250 millions d’euros destiné à promouvoir la mobilité verte. La signature des documents relatifs aux 50 millions restants est prévue pour 2023, selon la BEI.

Le financement servira à réhabiliter et mettre à niveau le réseau ferroviaire marocain, notamment les infrastructures, les équipements et les ateliers industriels, suivant des modèles qui promeuvent « une mobilité durable sobre en carbone ».

Cela prend en compte « le renouvellement et à la réhabilitation des voies, des ouvrages d’art et des installations de traction électrique, ainsi que l’amélioration des systèmes de signalisation, de télécommunications et de sécurité du réseau ferroviaire », selon la BEI.

Les fonds couvriront aussi la mise en œuvre du plan pour rendre le transport ferroviaire marocain plus résistant aux phénomènes naturels, notamment « des programmes de protection contre les inondations sur le réseau ».

Ce prêt constitue par ailleurs un appui important au programme d’investissement de l’ONCF, qui parlait la semaine dernière de près de 1,2 milliard USD d’investissements dans ses activités sur les 3 prochaines années.

Ce plan s’inscrit dans le cadre du schéma directeur national du transport ferroviaire, lequel a pour objectif d’étendre le réseau et d’augmenter la disponibilité des services ferroviaires à 43 villes à l’horizon 2040, contre 23 actuellement.

Agence Ecofin