La qualité de vie au travail apparaît comme un outil essentiel pour travailler sa marque employeur surtout que le secteur du transport et de la logistique recherche 40 000 à 50 000 candidats. Durant le colloque annuel de l’AETL, il a été abordé certains aspects, notamment l’intégration qui semblent faire toute la différence pour attirer et garder les salariés.
Des chiffres recueillis par une étude menée par la société ChooseMyCompany s’avèrent au-dessus de la moyenne nationale tous secteurs confondus, respectivement à + 5,6 %, 2,3 % et 7,8 %. (…) Même si ces données donnent de l’optimisme, le secteur peine à recruter et les salariés estiment que leur métier leur procure du sens pour 78,5 % d’entre eux, de la fierté (74,5 %) ou encore de la responsabilité (79,2 %). Ces chiffres recueillis par une étude menée par la société ChooseMyCompany.
De ce fait, l’association AETL – qui réunit les acteurs professionnels, élèves et étudiants du transport et de la logistique – s’est intéressée à la qualité de vie au travail (QVT) lors de ses 56es universités d’automne.
L’objectif étant de déterminer, à travers des témoignages d’entreprises et d’organismes, les facteurs à ne pas négliger ainsi que les solutions à déployer pour attirer les talents et les garder au sein d’une entreprise.
Observation des indicateurs
L’étape première pour une entreprise souhaitant déployer une QVT consiste à regarder les différents indicateurs : turnover absentéisme. ou encore arrêts maladie.
Geoffroy Duchamp, fondateur de GD Happiness Consulting, société spécialisée dans le déploiement de solutions pour le bien-être au travail a souligné que « l’entreprise pourra ainsi corriger ses points faibles et pérenniser l’emploi en se basant sur les quatre piliers de la vie au travail : convivialité, communication, organisation et ressources humaines ».
Évolution et intégration
À travers les différents témoignages, l’intégration des nouvelles recrues est apparue comme l’étape cruciale du recrutement.
Pierre Khoury, cofondateur et PDG de Shippeo insiste sur le fait « qu’Il faut donner un contexte de travail et, pour cela, travailler sur les valeurs de l’entreprise ».
Cette étape est fondamentale pour savoir dès le départ si le poste et l’entreprise sont en phase ou pas avec le candidat.
Car attirer les gens n’est pas forcément difficile, mais il faut savoir les retenir, a soutenu Frédéric Hartstein, Pdg de LID Recrutement, spécialisé dans les emplois de la supply chain.
Il constate d’ailleurs que “dans les grands groupes, on assiste souvent à une rupture générée par une absence d’accompagnement à l’arrivée dans l’entreprise”.
Un autre aspect important à ne pas négliger, la motivation. Le dirigeant précise néanmoins « qu’Il faut travailler sur les évolutions de carrière au sein de la société et offrir des plans de progression, surtout si l’on constate que les salariés commencent tout en bas et ont la possibilité d’aller tout en haut, ça crée forcément une envie de leur part ».
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