La pression sur l’industrie aérienne ne faiblit pas avec la crise pétrolière qui s’est installée cette année depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Les prix des carburants d’aviation continuent d’être le principal casse-tête des compagnies aériennes.
Les compagnies aériennes nigérianes sont confrontées à de nouvelles pressions provenant des fluctuations des prix du jet A-1. Après le pic enregistré en juin dernier où le fuel était vendu entre 800 et 850 nairas le litre, les transporteurs du pays font face à une nouvelle montée des prix du carburant d’aviation.
Alors qu’il était vendu plus tôt en octobre entre 650 et 700 nairas, le prix du jet A-1 est monté depuis le début de cette jusqu’à 780 nairas à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos. Ailleurs dans le pays, il se vend à 800 nairas.
Les précédentes flambées s’étaient ressenties sur les tarifs des billets, notamment pour les vols domestiques. Les tarifs n’ont d’ailleurs plus connu de baisse sensible. Selon Chukwudi Amokwu, de Airline Operators of Nigeria (AON), le billet pour un aller simple en classe affaire coutait 50 000 nairas il y a 5 mois, mais il est passé à près de 15 000 nairas.
Pour lui, la situation actuelle constitue une menace pour les activités des opérateurs qui, en plus de l’environnement très concurrentiel dans lequel ils évoluent, doivent aussi faire face à l’augmentation de leurs coût d’exploitation. Des contraintes qui ne leur laissent d’autres choix que de répercuter cette flambée sur les voyageurs.
Selon Obiora Okonkwo, président de United Nigeria Airlines, « le carburant d’aviation, selon le type d’avion utilisé, peut représenter 30 à 40% des coûts d’exploitation ».
Agence Ecofin
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