Malgré le réseau SGR et le projet BRT en développement, l’offre de transport public demeure insuffisante à Nairobi où les opérateurs privés dominent ce secteur, et cela se ressent sur la fluidité du trafic et sur l’environnement.

L’Etat kenyan a signé a signé un accord à 60 millions USD avec la Millennium Challenge Corporation à titre de subvention pour 4 projets visant à améliorer les transports urbains dans la capitale Nairobi.

Le premier projet concerne le renforcement des capacités de l’autorité des transports de la région métropolitaine de Nairobi [NMATA]. Le second consiste en une aide à la classe ouvrière utilisant le transport non motorisé ainsi qu’aux Matatus, l’une des formes informelles de transport local. Le troisième projet porte sur la planification urbaine autour des centres de transport, tandis que le dernier vise à accompagner financièrement les initiatives de promotion de la mobilité durable dans le transport en commun.

« Il y a 1 million de personnes qui entrent et sortent de Nairobi chaque jour. Cela pose un défi très important pour l’infrastructure de transport. Outre le système de transport de Matatu, le système de transport de bus de masse est un élément très important que nous voudrions développer davantage », a déclaré le président William Ruto.

Avec près de 5 millions d’habitants, Nairobi est une ville en plein essor, ce qui la confronte aux enjeux de mobilité urbaine des grandes métropoles. Devant l’insuffisance de l’offre de transport public, les services de transport informels se sont vite développés avec quelques impacts négatifs sur la fluidité de la circulation et l’environnement.

La mise en œuvre de ce compact devrait aider à réorganiser le système de transport urbain de la ville et alléger les pressions sur le réseau routier.

Agence Ecofin