À la suite de la signature d’un nouvel accord entre la compagnie pétrolière nationale algérienne, Sonatrach, et la compagnie énergétique italienne, Eni, verra l’Algérie hausser l’approvisionnement en gaz naturel de l’Italie en 2022.

En effet, ce nouvel accord paraphé par Toufik Hakkar, PDG de Sonatrach et Claudio Descalzi, PDG d’Eni, en présence de SE le président Abdelmadjid Tebboune d’Algérie et de SE le Premier ministre Mario Draghi d’Italie dans la capitale algérienne, Alger, est une opportunité pour Eni d’utiliser lepip eline TransMed/Enrico Mattei de Sonatrach pour développer l’approvisionnement en gaz jusqu’à 9 milliards de mètres cubes (bcm) par an d’ici 2023-24.

L’Algérie et l’Italie avaient déjà entamé des négociations pour accroitre leurs relations énergétiques début février 2021.

Toutefois, en raison des tensions croissantes entre l’Europe et la Russie, le principal fournisseur d’énergie de l’Italie, les échanges pour conforter la coopération énergétique ont été précipitées, aboutissant à la signature de l’accord avec la lettre d’intention pour consolider les partenariats existants.

Escalzi estime que « qu’aujourd’hui est un jour spécial pour les relations entre l’Italie et l’Algérie, en particulier pour Eni et Sonatrach ».

Eni, qui produit actuellement 100 000 barils d’équivalent pétrole en Algérie, s’est aussi engagée à augmenter ses activités d’exploration et de production dans ce pays d’Afrique du Nord et à investir dans les domaines des énergies renouvelables, de l’hydrogène, de la capture, du stockage et de l’utilisation du carbone et du bioraffinage.

L’objectif étant d’améliorer le paysage énergétique de l’Algérie tout en progressant vers l’objectif de l’entreprise d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Il faut souligner qu’en 2021, l’Algérie a haussé ses exportations de gaz vers l’Europe à environ 53 milliards de m3 contre 40 milliards de m3 en 2020. Cela a été rendu possible  grâce à une forte demande de l’Europe.