La Guinée-Bissau n’est pas un pays producteur de pétrole, mais travaille depuis plusieurs années à mettre la main sur des gisements potentiellement exploitables.

En Guinée-Bissau, le gouvernement a signé, mercredi 17 mai, un accord de principe avec la compagnie pétrolière italienne Eni. Un mémorandum d’intention en vertu duquel l’entreprise énergétique travaillera à évaluer le potentiel de prospection pétrogazier dont dispose le pays.

Cette évaluation devrait essentiellement concerner des périmètres situés au large des côtes. La collaboration d’Eni avec les autorités dans le cadre de cet accord devrait, entre autres, s’étendre aux possibilités qu’offre la Guinée-Bissau en matière de solutions climatiques et de durabilité.

Cette entente est dans une certaine mesure, alignée sur les engagements climatiques de la compagnie, notamment celle « en faveur d’une transition juste dans les pays africains », où elle opère. Notons que la Guinée-Bissau, comme nombre de pays africains, mise sur les ressources en hydrocarbures de son sous-sol pour stimuler son économie.

Ainsi un potentiel d’environ 498 millions de barils de ressources prospectives avait été mis en évidence par la compagnie australienne Far Ltd, notamment dans les blocs 2, 4A et 5A, abandonnés ensuite l’année dernière.

Abdel-Latif Boureima