Confrontée à la hausse du prix du gasoil, l’augmentation des tarifs du transport devient inévitable. C’est ce que laisse entrevoir les échanges menés en début de semaine par l’ensemble des associations et fédérations représentatives du secteur.
Les professionnels du transport routier comptent réagir face à la hausse des prix du gasoil qui, depuis quelques jours, dépassent largement le seuil symbolique de 11 dirhams le litre dans certaines villes.
De ce fait, les différentes associations et fédérations représentatives du secteur se sont mobilisées pour réfléchir ensemble sur les stratégies qui peuvent aider les professionnels à surmonter cette situation difficile.
Le360 nous apprend dans ses lignes que la Fédération du transport et de la logistique (FTL), affiliée à la CGEM , s’apprête à diffuser un communiqué dans lequel elle sollicite l’intervention du gouvernement pour trouver une solution à ce problème qui pèse sur l’équilibre des entreprises du secteur (plafonnement des prix, aides directes, etc).
La FTL va également demander au gouvernement de donner son feu vert à l’augmentation des prix du transport (notamment pour le segment du transport de voyageurs dont les tarifs restent fixés par l’administration, contrairement au segment des marchandises, déjà libéralisé, et dont les prix devraient normalement obéir à la loi de l’offre et de la demande).
Dans le contexte actuel, bon nombre d’associations n’ont pas attendu ni le communiqué de la FTL ni le feu vert du gouvernement pour annoncer une hausse des tarifs.
C’est notamment le cas de Fédération nationale de transport multimodal qui, dans un communiqué diffusé en milieu d’après-midi ce lundi 14 février, a appelé ses membres à relever leurs tarifs de transport de 20% afin de pallier la hausse du prix du gasoil. Rappelant que ces tarifs sont restés inchangés depuis 2015, l’année de la fin de la compensation des carburants.
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