La mobilité verte est devenue aujourd’hui l’un des enjeux des politiques de mobilité publique de plusieurs pays. Les États reconfigurent leurs systèmes de transport en essayant d’intégrer des modes plus propres.

La première phase d’un service de vélos en libre-service (VLS) a été lancée le 20 septembre dernier au Caire, en Égypte. Cette nouvelle offre résultant d’une coopération entre le gouvernorat du Caire, le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) et la Fondation suisse Droso, a été lancée dans un contexte où l’Égypte accueille en novembre prochain la COP27.

Le service, qui est annoncé pour plusieurs autres régions de la capitale, intègre désormais la politique nationale de transport. Il s’aligne en effet sur le plan de mobilité verte de l’État, déjà en cours d’implémentation dans d’autres pays.

Selon le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouli, le projet a pour objectif « de réduire l’utilisation des véhicules particuliers afin de limiter les embouteillages, en fournissant ainsi un moyen de transport sûr et approprié ».

L’Égypte est l’un des pionniers de la promotion de la mobilité verte en Afrique, orientant ses investissements dans le secteur du transport vers le développement de modes moins polluants. Pour le transport ferroviaire notamment, les projets en cours visent l’acquisition ou le renouvellement des flottes par des locomotives électriques ou semi-électriques.

Cette feuille de route touche également le transport routier, avec des projets de production locale de voitures électriques pour remplacer progressivement le parc automobile national.

Agence Ecofin