L’Etat sénégalais manoeuvre pour faire passer les services de transport public sous son giron. Une politique qui nécessite de gros investissements et projets lancés ces dernières années.

Le Sénégal s’apprête à lancer un autre projet de transport public portant sur le déploiement de 400 bus fonctionnant au gaz, pour renforcer l’offre de mobilité dans Dakar et ses banlieues. Selon Thierno Birahim AW, DG du CETUD (Conseil exécutif des transports urbains de Dakar), ce sera la première phase d’un plus vaste programme couvrant un parc total de 1 000 bus au gaz naturel ou électriques.

« Nous avons déjà obtenu le financement pour ce troisième plus grand projet de transport collectif dans la région de Dakar. La restructuration globale du réseau de transport en commun va permettre de mailler pendant la première phase un réseau de 40 km constitué de 14 lignes », a-t-il expliqué.

Ce nouvel investissement viendra compléter les services publics de transport en commun opérés par Dakar Dem Dikk (DDD), le TER, et le BRT dont la mise en exploitation était prévue pour décembre 2023, mais qui pourrait être repoussée à cause des actes de vandalisme sur les chantiers lors des émeutes qui ont secoué Dakar début juin.

Ces différentes offres permettront de réduire la domination des opérateurs privés sur le marché des services de transport collectifs dans la capitale, où la demande est estimée à près de 7,2 millions de voyageurs par jour selon une étude du CETUD.

Agence Ecofin