Les ports de Rotterdam et d’Anvers-Zeebruges ont annoncé qu’ils allaient bientôt rendre obligatoire la mesure des soutes des navires avitailleurs. L’objectif est de déterminer la quantité réelle de carburant livrée aux navires après que les deux ensembles portuaires ont identifié des écarts. Ces “problèmes de quantité récurrents” sur le marché du soutage ont été confirmés par la quasi-totalité des acteurs portuaires dans une étude indépendante menée sur les trois sites.
Un système embarqué de mesure de la distribution de combustible – tel qu’un débitmètre massique – sera obligatoire à bord de chaque navire d’avitaillement une fois que les autorités portuaires auront identifié les solutions les plus appropriées. Elles se laissent jusqu’à la fin du premier semestre 2023 pour en décider.
“Les autorités portuaires sont conscientes que cette mesure aura un impact important sur le marché du soutage. Elles ont donc choisi un délai ambitieux mais réaliste. Les différentes entreprises de la chaîne auront suffisamment de temps pour s’adapter à cette mesure”.
Aujourd’hui, 40 des 170 navires avitailleurs opérant à Rotterdam, Anvers et Zeebruges sont équipés d’un système de mesure des quantités distribuées.
Les trois ports estiment que cette décision apportera gain de temps et “efficacité grâce au traitement numérique des transactions, qui peuvent être traduites immédiatement dans les comptes”. Jusqu’à présent, les quantités distribués sont déterminées, comme c’est la norme, à partir des mesures du niveau des réservoirs à bord du navire de soutage.
Franck André l’Antenne
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