Emirates Group a annoncé un retour aux bénéfices au premier semestre de l’exercice fiscal 2022-2023, après deux années de pertes dues à la pandémie de Covid-19.

Le groupe aérien de Dubaï a dégagé des profits de 4,2 milliards de dirhams (environ 1,14 milliard euros) durant la première moitié de l’année financière 2022-2023, contre des pertes de 5,7 milliards de dirhams (1,55 milliard d’euros) fin septembre 2021, selon un communiqué.

Il avait été frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19, enregistrant des pertes annuelles records de 22,1 milliards de dirhams (environ 6 milliards d’euros) en 2020-2021, ramenées à 3,8 milliards de dirhams (un milliard d’euros) l’exercice 2021-2022.

À elle seule, la compagnie aérienne Emirates a réalisé un bénéfice de 4 milliards de dirhams (près de 1,1 milliard d’euros) au premier semestre, ses revenus ayant bondi de 131% sur un an, à 50,1 milliards de dirhams (13,6 milliards d’euros).

La filiale Dnata, entreprise de services à l’aéroport de Dubaï, l’un des plus fréquentés au monde, a également profité de la reprise.

Le groupe, qui avait licencié à tour de bras durant la pandémie, a annoncé une hausse de 10% de ses effectifs par rapport à fin mars 2022, atteignant aujourd’hui 93 893 employés.

Emirates s’attend à ce que «la demande reste forte» d’ici la fin de l’exercice, le 31 mars. «Mais l’horizon n’est pas complètement dégagé, prévient son PDG, Ahmed ben Saïd Al-Maktoum, nous suivons de près les coûts inflationnistes et d’autres défis macro-économiques comme le dollar fort et les politiques fiscales dans les principaux marchés».

Ricardo Moraes