Le port de Dakar constitue un pilier des échanges extérieurs du pays en traitant pratiquement 95% des volumes commerciaux. Et dans la dynamique d’une vision stratégique à long terme, le projet portuaire de Ndayane sera réalisé pour appuyer la croissance continue du trafic face aux capacités limitées de l’actuel port. Le ministre des pêches et de l’économie maritime vient d’ailleurs d’annoncer la pose de la première pierre pour la construction du port en eau profonde de Ndayane ce 3 janvier 2021 en présence du président sénégalais Macky Sall.
Au lendemain de l’annonce faite par le ministre Alioune Ndoye qui présidait la cérémonie de remise de diplômes des techniciens supérieurs des pêches et de l’aquaculture du CNFTPA, Meissa Mbaye, le directeur exécutif du projet portuaire de Ndayane a insisté sur le volet industriel intégré dans l’architecture de cette plateforme, qui permettra de rompre avec les fonctions classiques habituelles des ports et mettra en valeur le potentiel industriel du pays.
Sous la supervision de la multinationale émirati Dubaï Ports World (DPW), ce projet ambitieux de grande envergure va accoucher d’un complexe portuaire multifonctionnel qui s’étendra sur 600 ha.
Le projet nécessitera aussi un investissement global de près de 1 000 milliards FCFA ($1,8 milliard), d’après le ministère sénégalais de la Pêche et de l’Économie maritime.
Les travaux de ce complexe portuaire s’exécuteront en deux phases. La phase 1 absorberait un budget de 837 millions de dollars et portera, entre autres, sur l’aménagement d’un terminal à conteneurs qui disposera de 3 km de quai et de 300 ha pour le parc à conteneurs, un chenal maritime de 5 km et la construction d’un quai de 840 m – d’une profondeur de 18 m – dimensionné pour accueillir les navires à fort tirant d’eau.
La seconde phase, nécessiterait quant à elle 290 millions dollars et concerne la construction d’un deuxième quai de 410 m et le dragage supplémentaire du chenal d’accès.
DP World développera une zone économique spéciale (ZES) en plus de ces ouvrages. Il en est de même pour les liaisons routières et ferroviaires qui sont prévues pour raccorder le port à Dakar et au réseau de transport régional.
Ce projet arrivé à son terme constituerait une solution permettant de relever les défis de capacité auxquels est confronté le port de Dakar .Ce dernier tétant impacté par une évolution aigue du trafic, alors qu’il ne dispose plus de réserve foncière conséquente pour effectuer des travaux d’extension.
Cette infrastructure permettra à coup sûr au port de Dakar de se repositionner dans le challenge portuaire qui prévaut dans l’espace CEDEAO où concurrence fait rage entre les ports d’Abidjan, de Lomé et de Tema.
Hello everyone, it’s my first visit at this
site, and paragraph is truly fruitful for me, keep up posting these types of
posts.