Pour désengorger la circulation dans la capitale le gouvernement kenyan a initié plusieurs projets, dont l’autoroute de Nairobi. Entamés il y a environ 2 ans, les travaux de cette nouvelle infrastructure sont en phase de bouclage.

Pour des besoins d’essai l’autoroute de Nairobi sera ouverte à la circulation en mars prochain, d’après une annonce du ministre des Transports et des Infrastructures, James Macharia. Les travaux du chantier sont à un taux d’exécution de 95%, et a 3 mois d’avance sur le délai prévu initialement.

Macharia explique que : « ce qui reste pour terminer le projet, ce sont les infrastructures auxiliaires, dont les 27 postes de péage qui sont presque terminés. Nous testerons ensuite le système sans numéraire qui obligera les conducteurs à avoir une carte de paiement pour utiliser l’autoroute ».

Il faut noter que cette autoroute s’étend sur 27 km avec passages supérieurs, composée de 10 échangeurs et de plusieurs routes de desserte. Son tracé va relier l’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) au quartier de Rironi dans le comté de Kiambu, le long de la route Nairobi-Limuru à l’ouest de la capitale.

Le coût total des travaux est estimé à 560 millions $ (63,6 milliards shillings kényans), alors qu’ils ont été entamés en 2020. Le chantie est confié à China Roads and Bridges Company (CRBC), dans le cadre d’une concession de 27 ans.

L’État kenyan exécute ce projet avec l’ambition de faciliter le déplacement entre la mégapole économique Nairobi et la ville portuaire de Mombasa.

La densité du trafic sur ce trajet est indescriptible. Les usagers peuvent fois passer plus d’une heure dans des embouteillages aux heures de pointe.

De ce fait cette nouvelle infrastructure permettra de faire passer le temps moyen de trajet d’environ 2 heures à environ 20 minutes C’est du moins l’avis des autorités kenyanes qui placent beaucoup d’espoir dans ce chantier.