Le retard en infrastructures de transports constitue l’un des gros défis auxquels voudrait s’attaquer le gouvernement nigérian, qui continue d’annoncer de gros investissements pour concrétiser sa politique.

Le gouvernement fédéral au Nigeria a annoncé être à la recherche de 35 milliards USD d’investissement pour entamer la construction en béton de 30 000 km de routes. Selon ministre des Travaux publics, David Umahi, l’une des options en cours d’évaluation pour mobiliser ces fonds est un partenariat avec une banque commerciale.

« Nous avons besoin d’environ 35 milliards de dollars pour commencer les travaux prévus. Si nous commençons à attendre, cela pourrait devenir difficile. Nous envisageons un partenariat avec une banque commerciale, mais le Conseil exécutif fédéral doit d’abord l’approuver », a-t-il déclaré.

Le plan est en droite ligne du programme d’action du nouveau régime à la tête du Nigeria qui a annoncé des investissements massifs pour la construction et la réhabilitation de plusieurs axes routiers à travers tous les 36 États que compte le pays.

Bien qu’étant l’une des premières économies africaines, le Nigeria figure toujours parmi les pays aux réseaux routiers les moins denses du continent, la poussée démographique et l’urbanisation rapide des villes et autres régions n’ayant pas été accompagnées d’une politique de développement conséquente des infrastructures routières.

En dehors de la faible densité du réseau, les infrastructures existantes selon un rapport de la banque mondiale souffrent d’un remarquable défaut d’entretien qui affecte gravement leur efficacité.

Agence Ecofin