Selon le gouvernement algérien, les différents projets ferroviaires déjà exécutés ont permis de porter le réseau à plus de 4 200 km.

L’Algérie compte achever d’ici 2026 la construction de son vaste réseau ferroviaire Bechar-Tindouf-Gara Djebilet, qui devrait s’étendre sur environ 950 km. Algérie Presse Service révèle en effet un projet de décret examiné en Conseil des ministres le 31 octobre, déclarant le projet d’utilité publique en vue de faciliter la libération des emprises conformément au tracé du projet.

« Ce projet de texte permettra la libération des emprises devant abriter les travaux de réalisation des deux premiers tronçons de cette ligne ferroviaire minière de 375 km sur une distance totale de 950 km », a indiqué le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base.

Conçu pour faciliter l’évacuation des minerais de fer concentrés de la mine de Gara Djebilet dans le nord-ouest du pays, ce chemin de fer vise en l’occurrence à opérer un report modal route-rail de la production, mais aussi d’autres types de fret.

Depuis la mise en exploitation de la mine à la mi-2022, les ressources extraites sont convoyées par route, ce qui pourrait entrainer à court terme une dégradation précoce du réseau routier et affecter la mobilité ainsi que les activités des populations locales.

Le projet viendra compléter les différentes lignes en développement pour mailler le territoire algérien en rail. Il y a quelques jours la ligne Boughezoul-Djelfa-Laghouat, un tronçon de 250 km a été mis en exploitation par le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Avec la construction de ces liaisons ferroviaires, l’Algérie entend porter la taille du réseau ferré à 12 500 km d’ici 2030, contre à peine 1 000 km au lendemain de l’indépendance de l’Algérie.

Agence Ecofin