Nairobi développe un système de transport intégré combinant des lignes ferroviaires SGR et un réseau BRT pour rattraper son retard en infrastructures de transport qui accentue les problèmes de mobilité urbaine dus à la poussée démographique.

Le Kenya a signé avec 3 bailleurs européens une déclaration d’intention de financement de 347,6 millions d’euros pour construire la ligne 3 du projet BRT de Nairobi, dénommé « Nairobi Core Bus Rapid Transit Line 3 », et sur laquelle seront déployés essentiellement des bus électriques.

L’Union européenne apportera 45 millions d’euros au titre de subventions, tandis que la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Agence française de développement (AFD) soutiendront conjointement le projet avec 236,3 millions d’euros.

L’État kenyan fournira quant à lui 66,3 millions d’euros, tandis que la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH fournira une assistance technique.

La ligne 3 est l’une des 5 sections prévues pour le BRT qui une infrastructure clé du corridor stratégique Mombasa-Kisangani.

Cette ligne aura une capacité de 300 000 passagers par jour, et devrait être opérationnelle en 2030, suivant un modèle de mobilité verte avec des bus électriques ou hybrides. La première section construite le long de l’autoroute Nairobi-Thika est déjà achevée depuis 2022.

La nouvelle ligne permettra d’élargir le service à d’autres districts de Nairobi et contribuera à réduire les temps de trajet et la pollution.

Henoc Dossa