Actif depuis six décennies dans le développement économique du Maroc, IFC réalise un investissement d’un peu plus de 34 millions d’euros dans Buildings & Logistic Services (BLS). Cette opération capitalistique soutiendra la stratégie de croissance du 3PL, et renforcera le rôle de plaque tournante du pays en matière de logistique et de commerce.

La société financière IFC (International Finance Corporation) investit 363 millions de dirhams, soit l’équivalent d’environ 34,15 millions d’euros, dans Buildings & Logistic Services (BLS), un opérateur fournissant des services d’expédition de fret, de transit et de logistique pour le compte de tiers dans 10 entrepôts au Maroc.

L’accord entre les deux parties a été signé le 23 octobre 2024, en marge des assemblées annuelles 2024 du Fonds monétaire international et du groupe de la Banque mondiale.

BLS est détenue majoritairement par H&S Invest Holding, une holding familiale marocaine. Suite à cet investissement, IFC détiendra une participation minoritaire dans l’entreprise aux côtés de STOA, un investisseur mis sur pied par la Caisse des dépôts et l’Agence française de développement pour financer le développement d’infrastructures en Afrique, Amérique latine et Asie. Ce dernier a acquis 20 % de BLS en 2023.

« Nous mettrons en place une politique en matière sociale, environnementale et de gouvernance (ESG) avec l’ambition d’être la première société logistique africaine en termes de protection de l’environnement, de politiques de développement durable et de gouvernance d’entreprise au plus haut niveau. » a déclaré Moncef Belkhayat, PDG de H&S Invest Holding.

L’arrivée d’IFC devrait permettre la création de 500 nouveaux emplois d’ici à 2030 grâce à la construction, l’extension et l’acquisition d’entrepôts dans différentes villes du Maroc.

IFC, une présence de plus de 60 ans au Maroc

Depuis plus de 60 ans, IFC collabore avec des partenaires publics et privés marocains pour stimuler la croissance dans ce pays, en particulier dans des secteurs clés tels que l’infrastructure, la finance, l’industrie manufacturière et l’agro-industrie.

Au cours des trois derniers exercices, IFC a investi et mobilisé 1,21 milliard d’euros au Maroc – et pour ce seul exercice, elle a déjà engagé près de 558 millions d’euros en faveur de la réalisation des objectifs de développement du pays. Ces efforts contribuent à transformer le Maroc en une plaque tournante régionale du commerce international.

Olivier ROUSSARD