Pour exécuter ses plans d’envergure pour le secteur transport, l’Egypte continue de faire appel à l’expertise de grosses entreprises internationales. Un impact considérable est attendu de leur mise en œuvre.   

L’armateur français CMA CGM et le ministère égyptien des Transport ont acté un accord pour renforcer la coopération en matière de transport maritime et portuaire, dans le cadre du plan directeur national visant à faire de l’Égypte une plaque tournante mondiale du commerce et de la logistique.

Cette convention porte entre autres sur le développement de la navigation maritime, des terminaux polyvalents, des navires commerciaux, des ports secs et zones logistiques reliant les ports maritimes par chemin de fer.

L’accord représente une autre étape clé de la stratégie mise en œuvre par l’exécutif égyptien pour attirer l’expertise et les investissements des grandes multinationales de l’industrie du transport et de la logistique qui aideront à concrétiser les grandes ambitions du pays pour ce sous-secteur.

En juin dernier, à la suite d’une rencontre avec le Dg de CMA CGM, le président égyptien, Abdel Fattah El-Sisi avait annoncé qu’un partenariat était en cours entre les deux parties pour développer et stimuler le trafic du port d’Alexandrie.

L’Egypte, dans le cadre de cette politique, a signé plusieurs accords d’investissements avec de nombreux autres grands groupes tels que le danois A.P Moeller-Maersk, l’allemand Hapag-Lloyd, l’émirati AD Ports, le saoudien National Shipping Company of Saudi Arabia (Bahri), plusieurs firmes chinoises, etc.

Le canal de Suez, idéalement situé au carrefour des routes maritimes entre la Méditerranée, l’Asie et l’Afrique, constitue l’un des piliers autour desquels a été conçu le plan directeur national, une feuille de route dont la réalisation devrait renforcer l’attractivité du secteur et augmenter les sources de revenus de l’Etat.

Henoc Dossa