L’Égypte a en projet de construire plus d’une dizaine de ports secs sur l’étendue du territoire, afin de décongestionner les ports maritimes et améliorer leurs performances.

L’Égypte s’apprête à lancer en janvier 2024 un processus pour la désignation des partenaires privés qui participeront à l’exploitation du port sec de la ville de 6 octobre, selon une source du ministère des Finances, citée par le média Asharq Business.

La démarche s’aligne sur les accords signés récemment par le ministère des Transports pour concéder la gestion des ports secs et de plusieurs plateformes logistiques à des investisseurs privés.

« En dehors de la sélection des partenaires pour la plateforme intérieure de 6 octobre, des participations sont aussi prévues dans d’autres ports secs en projet comme ceux de Sadat, de Suez et Borg El Arab dont les l’exploitation sera proposée aux investisseurs dans un avenir proche », a indiqué Atter Hannoura, directeur de l’unité centrale des PPP du ministère des Finances.

L’appel à manifestation d’intérêt vise notamment la mise en place des mécanismes pour permettre l’opérationnalisation du nouveau port sec dont le développement est à l’étape des essais techniques selon le ministère des Transports.

Cette plateforme constitue le premier d’un ensemble de 14 ports secs prévus par l’Égypte pour relayer les ports maritimes et désengorger ceux-ci face à l’accroissement soutenu des volumes annuels. Le port est érigé sur 4 500 mètres carrés et peut accueillir environ 720 000 EVP par an.

D’après le ministère des Transports, l’opérationnalisation complète de cette plateforme intérieure permettra « de fournir des services supplémentaires au secteur de la logistique et contribuer à réduire la congestion routière due à la circulation des camions, ainsi que les accidents qui en résultent. Elle réduira les émissions nocives de CO2 ».

Agence Ecofin