Le déficit de professionnels de l’aéronautique devrait continuer à se creuser jusqu’en 2041, en Afrique. D’ici là, le continent aura besoin de 20 000 pilotes, 26 000 membres d’équipage de cabine et 21 000 techniciens d’aviation. Une situation qui ouvre le marché pour les écoles de formation.

Airways Aviation, un groupe privé d’académies d’aviation multidisciplinaires, a annoncé le lancement de ses activités de formation en Afrique pour 2023. Les formations qui devraient débuter dès le premier trimestre, se feront via l’Ecole supérieure des métiers de l’aéronautique (ESMA), une école française passée sous le contrôle du groupe en 2019.

A en croire un communiqué de presse de Airways Aviation – ESMA, l’annonce a été faite lors de l’Assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes africaines qui s’est achevée le mardi 13 décembre.

D’après le même communiqué, l’objectif de cette initiative est « de contribuer à faire de l’Afrique une destination souhaitable et crédible pour la formation en mettant l’accent sur le professionnalisme, la qualité et la sécurité ».

En Afrique, la demande de pilotes de ligne et militaires, de personnel de cabine et d’autres professionnels de l’industrie aéronautique est en pleine croissance. Les avancées dans ce secteur ont accentué le déficit de ces travailleurs.

Rien que sur le continent, ce déficit devrait se situer à 20 000 pilotes, 26 000 membres d’équipage de cabine et 21 000 techniciens entre 2022 et 2041, d’après le récent Boeing Pilot and Technician Outlook.

L’Afrique de l’Ouest sera la première bénéficiaire des formations. L’ESMA commencera son cours de base sur mesure pour pilotes à partir de février, suivi de cours de formation d’équipage de cabine à Dakar à partir d’avril 2023.

Ces formations destinées aux aspirants aviateurs vont mêler théorie et pratique  avant de terminer leur parcours modulaire ou intégré pour accomplir leur qualification ATPL EASA.

Vanessa Ngono Atangana