Entre modernisation, mise en concession des infrastructures et transfert modal vers les rails pour l’enlèvement des marchandises, l’autorité portuaire kenyane multiplie les approches de solution face à la congestion et la baisse de performance de certains de ses ports.

La Kenya Ports Authority, autorité exploitant les ports du Kenya, a lancé un appel d’offres pour la mise en concession de plusieurs installations portuaires et logistiques aux ports de Mombasa et de Lamu. Le processus s’achèvera le 12 octobre 2023, selon le média The East African.

L’appel à soumission concerne notamment les postes d’amarrage 1-3 du terminal à conteneurs du port de Lamu, de la zone économique spéciale de Lamu, les postes d’amarrage 11-14 du port de Mombasa et du terminal à conteneurs 1 du port de Mombasa.

L’initiative fait partie des actions du gouvernement pour redynamiser les activités du port de Mombasa, dont la compétitivité est affectée ces dernières années par la congestion. Elle vise aussi à stimuler le trafic au port de Lamu, demeuré presque inopérant depuis sa mise sa mise en service.

Selon le gouvernement, la gestion des infrastructures par des privés pourrait permettre d’accélérer leur développement et générer jusqu’à 10 milliards USD de revenus d’ici 2030.

La compétition entre les ports kenyans et tanzaniens s’est accrue ces dernières années alors que le voisin cherche à s’imposer comme principal hub portuaire et logistique d’Afrique de l’Est. Chacun convoite le trafic destiné aux pays enclavés de la région tels que l’Ouganda, la RDC, le Rwanda ou le Burundi.

Agence Ecofin