Ces dernières années, le Bénin a fait un pas de géant pour devenir une plaque tournante industrielle en Afrique de l’Ouest. L’une des initiatives majeures qui y a contribué est la création de la Zone économique spéciale de Glo Djigbé Zè (GDIZ).
Installée sur 1640 ha soit près de 40 fois la superficie du Vatican, cette zone industrielle est le fruit d’un partenariat public-privé entre le gouvernement béninois et le promoteur panafricain des zones économiques spéciales, ARISE (IIP). Le projet GDIZ vise à transformer les produits agricoles du Bénin, tels que le coton, les noix de cajou, les noix de karité, les ananas et le soja, en produits finis à valeur ajoutée.
L’implantation de diverses usines et industries dans la zone reflète l’engagement du Bénin à réduire sa dépendance à l’égard des exportations de matières premières et à diversifier son économie. La zone industrielle a déjà commencé à produire des vêtements à partir de coton d’origine locale. Les usines installées dans la zone produisent des chemises “made in Benin” et plusieurs autres vêtements, en coton béninois.
Les usines de GDIZ devraient contribuer à augmenter la part de la fibre de coton traitée par an de 1% à 12%. Le GDIZ contribue non seulement à la diversification de l’économie, mais aussi à la création d’emplois pour la population béninoise. La zone devrait créer plus de 300.000 emplois d’ici 2030, avec 100000 emplois dans la transformation de la noix de cajou et 250.000 dans la filature/tissage du coton et la fabrication de vêtements. En outre, le GDIZ est conçu pour être un parc industriel moderne qui respecte les normes environnementales et sociales les plus élevées.
Il offre des services à diverses industries telles que la logistique, la gestion des stocks, la gestion des entrepôts, la gestion des achats, la gestion du parc de véhicules, la gestion des opérations d’import-export, la gestion de la logistique agricole et de la logistique de production, etc.
Le succès du GDIZ témoigne de l’engagement du gouvernement béninois à promouvoir la croissance économique et le développement durable. C’est aussi un exemple éclatant de la façon dont les partenariats public-privé peuvent contribuer au développement de l’Afrique.
Alors que le Bénin continue d’investir dans son secteur industriel, l’avenir s’annonce prometteur pour la nation ouest-africaine. Avec le GDIZ à l’avant-garde de son développement industriel, le Bénin est en bonne voie de devenir la terre promise des produits “made in Benin”.
Noé SEMANOU,
Correspondant au Bénin
0 commentaires
Trackbacks/Pingbacks