Le nouvel entrepôt de 10.000 m2 à côté de l’aéroport strasbourgeois inaugure une offre sous température dirigée dédiée à l’industrie pharmaceutique, que le groupe Bolloré compte déployer par ailleurs.
Le groupe Bolloré base à Strasbourg son prototype d’entrepôt logistique pour l’industrie pharmaceutique. Sa filiale Bolloré Solutions Logistiques (BSL) a inauguré à l’automne un centre dédié de 10.000 m2 qui opère sous température dirigée.
Le site est implanté dans le parc d’activités attenant à l’aéroport de Strasbourg-Entzheim car l’aérien constitue un mode de transport privilégié pour l’expédition des produits de cette industrie.
Il se compose de deux cellules de 5.000 m2 chacune fonctionnant dans les plages de température + 2 à + 8 °C, + 15 à + 25 °C et – 20 %. Il emploie 45 personnes, parmi lesquels deux pharmaciens (dont le directeur du centre, Laurent Senter) assurent une présence permanente “pour garantir le traitement des opérations dans le respect du Code de la santé publique et des bonnes pratiques de distribution et de fabrication“, expose la direction de BSL.
L’installation strasbourgeoise possède la certification Iso13485 de management de la qualité des dispositifs médicaux et est “conforme à la certification internationale Tapa FSR (Facility Security Requirements) permettant d’obtenir l’agrément d’Agent Habilité Logisticien”, poursuit BSL.
Deux familles de prestations
L’entrepôt assure deux catégories de prestations pour un premier client : d’une part les opérations logistiques dont le traitement des flux export par voie aérienne et maritime via Roissy et Le Havre, d’autre part la réception et le stockage de composants. Bolloré Solutions Logistiques a investi 15 millions d’euros dans cette première concrétisation, que la société compte dupliquer ailleurs.
Spécialiste de la logistique contractuelle, elle est également implantée en région lyonnaise à Genas et en PACA. Sa maison-mère Bolloré Logistics vient par ailleurs d’investir à Rouen dans un nouveau bâtiment de 2.500 m2 au bénéfice de son agence maritime de Petit-Couronne.
Mathieu Noyer
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