A Abidjan, le problème de petite monnaie est récurrent dans le secteur du transport. Pour y remédier, Camara Karamoko propose une carte de paiement électronique avec sa start-up E-Warren.
Pour remédier au problème de petite monnaie qui est récurrent à Abidjan, une carte de paiement électronique avec une start-up E-Warren a été proposée par Camara Karamoko.
E-Warren Financial Services qui est logée à Cocody, quartier de la ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire, facilite l’activité du transport urbain.
L’achat des cartes rechargeables utilisées pour payer des tickets servant aux déplacements en taxis et mini cars est devenu une solution rapide.
Les chauffeurs du réseau E-Warren se servent des terminaux à écran tactile pour réaliser leurs transactions. Les clients aussi se servant de leurs cartes ou utilisent un code QR via l’application mobile pour payer le montant de leurs courses.
Pour rappel, E-Warren a été fondé par Camara Karamoko avec l’objectif principal de faciliter le déplacement dess populations urbaines en Côte d’Ivoire.
Expert en audit financier, il a cumulé 17 ans d’expérience dans ce domaine, ainsi que dans le redressement d’entreprises et dans la FinTech au niveau international.
Grand passionné des questions du mobile money et de la FinTech, il a œuvré pour la promotion de l’inclusion financière pour les travailleurs du secteur informel dans le secteur des transports.
Bien qu’elle propose une offre de carte rechargeable, la start-up permet en même temps aux usagers d’être informés sur l’état du trafic automobile à Abidjan.
Le problème d’indisponibilité de la petite monnaie, très souvent source de discordes entre les transporteurs et les passagers est définitivement réglée par sa solution digitale .
Elle permet aussi aux passagers d’éviter une autre contrainte fréquente dans le transport urbain, à savoir la file d’attente dans les rangs obligeant les utilisateurs à effectuer des réservations en ligne.
Toutefois la technologie n’est pas encore véritablement opérationnelle même si la solution de E-Warren a suscité l’engouement du gouvernement, notamment avec des partenariats afin d’équiper les taxis et mini cars de transports urbains.
Pour causes, le processus de digitalisation lent, et le manque de connaissance des chauffeurs sur les moyens de paiements électroniques, la majorité évoluant dans le secteur informel. Le fondateur a admis d’énormes difficultés rencontrées pour lever des fonds et développer son projet.
Malgré ces difficultés, E-Warren Financial Services est parvenu en une année à séduire une clientèle de plus en plus nombreuse.
Actuellement, elle comptabilise 1 000 chauffeurs et 8 500 passagers abonnés à son moyen de paiement électronique.
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