Le gouvernement malien très remonté a accusé l’armée française d’avoir violé son espace aérien à la suite d’un vol logistique militaire . Une manière de mettre la pression sur Paris, qui a soutenu les sanctions exercées par la CEDEAO contre la junte notamment avec les dernières déclarations du président Macron.
Un vol logistique de l’opération Barkhane entre la Côte d’Ivoire et le nord du Mali a provoqué mercredi une vive réaction de Bamako.
Les circonstances restent à déterminer pour situer les responsabilités alors que l’on s’interroge déjà si cela constitue un incident diplomatique.
Rappelons que la junte au pouvoir a engagé un bras de fer avec les États de la région et avec ses partenaires européens, notamment la France.
Comment expliquer cet incident ? L’objet du courroux est le vol aller-retour d’un gros porteur A400M entre Abidjan et Gao, le 11 janvier.
Celui-ci n’avait pas été annoncé et violait l’interdiction de survol de l’espace aérien malien, décidée en réaction aux sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
C’est en tout cas en ces termes que l’agence responsable de la navigation aérienne sur le continent, l’Asecna, a relaté l’événement à son interlocuteur de l’aviation civile malienne, dans une note datée du 11 janvier 2022.
Actuellement, le climat reste toujours tendu entre Paris et Bamako même si la junte a laissé entendre qu’elle reste ouverte aux discussions avec la CEDEAO pour trouver une issue pour calmer la situation.
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