En vue de renforcer l’attractivité du rail, un sommet ferroviaire se tient ce lundi au siège de la SNCF. Vingt-quatre dirigeants d’entreprises ferroviaires européennes, dont le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou, décident de travailler en collaboration pour «booster l’attractivité du rail partout sur le continent», réclamant aussi «un investissement européen massif» pour nouer «un nouveau pacte ferroviaire européen».
Les dirigeants dans une tribune publiée en France dans le Journal du dimanche, ont plaidé pour le train qui selon eux constitue « le mode de transport motorisé le plus écoresponsable» et se désolent pour autant de ce que «la part du ferroviaire dans le transport de passagers et de marchandises reste si faible».
Parce que écrivent-ils avant un «sommet ferroviaire européen» qui doit les réunir lundi au siège de la SNCF : « nous partageons la conviction que le ferroviaire a un rôle clé à jouer dans la lutte contre le dérèglement climatique, nous nous engageons concrètement pour le développement du train en Europe».
Ils promettent une amélioration de l’expérience client, des trains plus verts et davantage recyclables, un effort sur l’innovation et un recrutement plus diversifié, faisant plus de place aux femmes et aux jeunes.
«Ce pacte est ambitieux: nous ne réussirons qu’ensemble», malgré les différences et la concurrence entre leurs compagnies, clament-ils. Avec «un objectif commun: hausser la part du ferroviaire dans le transport et contribuer ainsi à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050».
«Un investissement massif»
Les dirigeants ont besoin des États membres et de l’Union européenne. Ils insistent sur le fait qu’ils ont fait un appel à soutenir ce pacte en s’engageant à fixer des objectifs de report modal clairs au niveau national», insistent les dirigeants.
«De nouvelles ressources sont nécessaires pour mieux financer le système ferroviaire et le transport public. Pour investir massivement dans la modernisation des réseaux ferrés, mais aussi pour multiplier leur capacité et leur interopérabilité. Le but étant de moderniser le matériel roulant, nous avons besoin de moyens.»
Ils appellent également Bruxelles et les États membres à faire la promotion «des règles de concurrence équitable entre modes de transport». en prenant notamment en compte leur empreinte écologique.
La tribune est signée côté français par le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, le directeur général de Getlink (Eurotunnel) Yann Leriche et le président de Lisea (concessionnaire de la ligne Tours-Bordeaux) Hervé Le Caignec, outre les directeurs généraux de Thalys et Eurostar, filiales de la SNCF.
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