En compétition avec les ports sud-africains pour le captage du trafic des États voisins enclavés, le complexe portuaire de Maputo constate ses volumes annuels augmenter depuis quelques années. Une situation dont profitent les autorités pour recevoir davantage de trafic et consolider les infrastructures.
Le président mozambicain Filipe Nyusi a inauguré la semaine dernière une zone d’accostage de 1 058 mètres comportant 4 quais qui a été réhabilitée au port de Maputo. Les postes d’amarrage 6, 7, 8 et 9, ont fait l’objet de travaux d’extension et de dragage qui leur permettent de recevoir de plus gros navires.
La réhabilitation des quais fait partie du plan directeur de modernisation élaboré en 2010, et désormais achevé par une nouvelle feuille de route dont les composantes ont été révélées la veille de la cérémonie d’inauguration.
La construction d’un nouveau poste d’amarrage pour les marchandises en vrac, la création d’un terminal alimentaire (pour les céréales, sucre, huiles végétales, mélasse, etc.) l’agrandissement des terminaux à conteneurs classique et intermodal, et l’expansion de la capacité TCM (vrac sec) de Grindrod à 12 millions de tonnes par an font parties intégrantes des travaux envisagés.
La finalité de ces différents projets est de rehausser les capacités du port pour répondre à la hausse des volumes. En plus du trafic interne du Mozambique, la plateforme reçoit en effet un flux non négligeable des importations et exportations des États voisins enclavés tels que le Malawi, la Zambie et le Zimbabwe.
Toutefois, quelques volumes de minerais de la nation arc-en-ciel sont également expédiés vers le marché international via Maputo à cause de la congestion permanente des ports sud-africains.
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