Le Maroc compte maintenir sa dynamique en terme de réalisations d’infrastructures de transport. Alors que la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca, qui a coûté quelque 23 MMDH a connu un franc succès, une prolongation de cet axe jusqu’à Marrakech et ensuite Agadir est envisagée.  

Mohamed Abdeljalil, a indiqué récemment que la réalisation de la voie ferrée reliant Marrakech et Agadir est l’une des priorités du plan de l’Office national des chemins de fer (ONCF), qui vise à couvrir l’ensemble du territoire national avec le réseau ferroviaire à moyen et long terme. Il l’a fait savoir lors de son intervention devant la chambre des représentants .

Selon le site d’information France Info, « pour la construction de ce gigantesque chantier, la France pourrait mettre la main à la poche comme elle l’avait déjà fait pour le TGV Tanger-Casablanca inauguré en novembre 2018 ».

Il faut néanmoins souligner que la réalisation des deux projets, Marrakech-Agadir et Casablanca-Marrakech, nécessite plus de 100 MMDH.

Selon toujours France Info « à défaut d’une aide ou d’un prêt important (de la France), le Maroc pourrait se tourner vers la Chine qui, à plusieurs reprises, s’est dite prête à contribuer au projet », ajoutant que dans ce dernier cas, « le Royaume devrait faire le choix du matériel roulant chinois », en ce sens que le groupe public chinois Zhong Neng Xuan Zong Industrial a déjà manifesté son intérêt pour le projet de la LGV Marrakech-Agadir.

Durant son intervention, le ministre a également annoncé que son ministère et l’ONCF sont mobilisés afin d’étudier toutes les possibilités qui s’offrent pour le financement de ce projet structurant, y compris le partenariat entre les secteurs public et privé.