Israël et le Hamas viennent d’aboutir à un cessez-le-feu après 15 mois de conflit. Cet accord historique pourrait redessiner les routes maritimes en mer Rouge. Entre les tensions en mer Rouge, l’impact sur les routes commerciales et les techniques de contournements des armateurs, le doute plane, mais l’espoir d’un retour à la normale est permis.

Après plus d’une année de conflit entre Israël et le Hamas, une trêve vient d’être annoncée. Cet accord négocié par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte pourrait redéfinir les routes maritimes, notamment en mer Rouge. Une zone dans laquelle les attaques des Houthis, menées par solidarité avec Gaza, ont perturbé le commerce maritime depuis 2023.

Depuis le début de la guerre, l’insécurité s’est installée en mer Rouge. Elle a entrainé des réajustements dans l’acheminement des marchandises. Les armateurs sont obligés depuis lors de contourner le canal de suez par peur de tomber sur les Houthis. Depuis novembre 2023, les militants Houthis mènent des attaques en soutien à la Palestine. Ces derniers ont promis de cesser leurs hostilités tant que la trêve sera respectée par Israël.

Pour rappel, les hostilités dans cette région avaient entraîné une chute considérable des recettes égyptiennes à hauteur de 60% en 2024. Depuis un certain moment, certaines compagnies ont décidé de reprendre leurs activités sur cette route, cependant l’incertitude demeure. Le retour à la normale pourrait causer une congestion temporaire dans les ports européens.

Cela pourrait entraîner une baisse de la demande de navires et un ajustement des taux de fret, déjà en déclin ces dernières semaines. Jusque-là, les armateurs restent prudents, d’autant que la désescalade va connaître plusieurs phases et que le risque de reprise des bombardements demeure.

Si la situation évolue favorablement , les chaînes d’approvisionnement pourraient connaître de profondes mutations. La stabilisation de la situation en mer Rouge pourra permettre la redynamisation du trafic à travers le canal de Suez.