Pour se développer durablement, l’Afrique doit miser beaucoup plus sur l’industrialisation tout en visant les mêmes opportunités que l’Europe et les autres pays occidentaux. Et dans ce sens la Chambre africaine de l’énergie s’est réjouie de la proposition de l’UE comme un une avancée historique qui justifie une perspective positive pour une transition énergétique inclusive.
La conséquence de la crise de la disponibilité énergétique est sans aucun doute la mise en place des politiques susceptibles d’augmenter l’approvisionnement énergétique de l’Afrique.
La pression actuelle de l’Occident pour s’acclimater à des systèmes énergétiques plus propres a jusqu’à présent été exclusive en reconnaissant que la transition peut différer dans la forme et le calendrier d’une région à l’autre.
L’Afrique a la chance d’être laissée de côté lors de la transition énergétique, qui est contre-productive et régressive, tout en limitant les investissements dans les sources d’énergie, comme le gaz.
NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie a déclaré qu’ils ont eu « des désaccords avec leurs amis européens, néanmoins, il y a toujours eu un dialogue constructif en coulisses avec les décideurs européens.
Ils ont écouté, travaillé et plaidé en faveur du GNL à faible émission de carbone de l’Afrique et ces discussions ont été essentielles pour s’accorder sur le gaz, il reste encore beaucoup de travail à faire pour en faire une réalité ». Il ajoute que « la diabolisation de l’industrie gazière africaine doit cesser et les investissements doivent entrer dans le secteur ».
« Alors que nous poursuivons cet engagement, il est important que l’industrie pétrolière et gazière concentre ses investissements sur la réduction des émissions de carbone au sein de la chaîne de valeur du gaz.
Le développement durable et l’élimination de la pauvreté énergétique obligeront l’Afrique à augmenter le gaz dans son bouquet énergétique » a souligné NJ Ayuk.
L’Afrique fait face à des défis uniques et doit s’acquitter à planifier sa propre transition énergétique en fonction de ses propres besoins. La proposition d’étiqueter le gaz naturel comme énergie « verte » est à quoi ressemble une transition énergétique juste, et maintenant, nous devons la financer.
Le Sommet africain sur l’énergie verte, qui se tiendra cette année lors de la Semaine africaine de l’énergie, définira clairement les initiatives et les positions avant la COP27et permettra à l’Afrique d’en tirer grandement profit. .
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