En attendant la reprise, le plan d’urgence des autorités incluant un pont aérien a permis d’atténuer la pénurie de vivres dans les localités habituellement desservies par rail. 35 tonnes de vivres frais et secs et 35 tonnes de médicaments ont été acheminés jusqu’ici, informe Le Nouveau Gabon.

La réhabilitation des 900 mètres de voie ferrée endommagée suite à l’éboulement de terrain du 24 décembre dernier entre les gares d’Offoué et Booué tire vers sa fin. « Nous procédons actuellement aux tests de circulation avec des trains à vide sur la nouvelle partie de voie posée en vue de la reprise du trafic » a annoncé la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG).

De quoi rassurer les Gabonais de plusieurs localités qui espèrent revoir le train circuler entre Libreville et Franceville. Car l’interruption du trafic ferroviaire a provoqué une pénurie de plusieurs produits de première nécessité (nourriture et médicaments), notamment dans les provinces de l’Ogooué Lolo et du Haut Ogooué.

Dans ces conditions, la diligence des travaux était particulièrement appréciable, et le gouvernement s’est assuré qu’ils ne soient pas retardés. Le président Ali Bongo s’était entretenu le19 janvier 2023 avec Christel Bories, la PDG du groupe Eramet (qui gère les chemins de fer gabonais). « Nous avons parlé de la situation avec la SETRAG. […]

Les premiers trains ont pu passer hier sous forme de test et le fret va pouvoir recommencer progressivement », a-t-elle déclaré.

Et de poursuivre : « il est important que nous continuions ensemble les travaux de rénovation qui sont prévus sur cette voie. Des progrès énormes ont été faits, mais on sait que de plus en plus d’acteurs économiques gabonais ont besoin du chemin de fer et qu’il faut faire des efforts supplémentaires pour continuer à le développer ».

Agence Ecofin