TGV en Afrique : le Maroc ouvre la voie, d’autres pays suivent
Par redaction
30 avril 2025 / 12:53

Le Maroc étend son réseau TGV, inspirant d’autres pays africains. Décryptage des enjeux économiques et stratégiques du train à grande vitesse sur le continent.

Depuis 2018, le TGV Al Boraq relie Tanger à Casablanca à 320 km/h. Co-construit avec Alstom et la SNCF, il a transporté 5,5 millions de voyageurs en 2023, générant 780 millions de dirhams selon l’Office national des chemins de fer marocains (ONCF). Avec son extension vers Marrakech, le Maroc confirme son leadership.

Les projets se multiplient cependant aucun autre pays africain n’atteint encore 320 km/h. Mais l’Égypte construit trois lignes à 250 km/h avec Siemens. Le Nigeria prolonge sa ligne Abuja-Kaduna (150 km/h) vers Kano, financée par la Chine. L’Afrique du Sud réfléchit aussi à intégrer le TGV dans sa réforme ferroviaire.

Le TGV est un levier pour l’économie et l’intégration.
Le train africain, longtemps réservé aux matières premières, devient un outil de mobilité et de désenclavement. La grande vitesse vise à créer des pôles économiques, à soutenir la croissance et à renforcer l’intégration territoriale.

Le TGV est perçu comme un accélérateur de la transition verte. En plus de réduire les temps de trajet et la pollution, il participe à la transformation durable du continent.

 

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