84% des consommateurs seraient prêts à sacrifier le côté pratique pour effectuer des achats responsables, d’après une étude internationale d’OpenText, réalisée auprès de 27.000 consommateurs.
Cette étude rapporte « qu’il est maintenant temps pour les détaillants de faire progresser l’approvisionnement éthique ».
« Plus de 75% des consommateurs sont enclins à l’éthique, la plupart des régions voyant plus de 30% des consommateurs changer leurs habitudes, un constat fait sur tous les marchés».
C’est seulement au mois d’avril 2020 qu’un cinquième des consommateurs ont commencé à le faire même s’ils préfèrent acheter des produits éthiques.
Plus de deux cinquièmes d’entre eux seraient même prêts à payer sensiblement plus cher. Sachant que juste avant la pandémie, des records avaient été battu par les dépenses auprès d’entreprises éthiques.
Empreinte CO2 et conditions de travail
Dans des propos relayés aux Échos, Valérie Basmoreau, directrice pédagogique des Mastères supply chain à PPA Business School,co-auteure d’un ouvrage sur le sujet précise néanmoins « qu’une supply chain non éthique peut se révéler très polluante.
A l’inverse, si elle est vertueuse depuis les emballages jusqu’à la livraison, elle peut servir d’élément différenciant auprès du client ».
Il faut toutefois savoir « que les motivations et de perspectives diffèrent selon les âges : tandis que leurs aînés se préoccupent plus des conditions de travail, les plus jeunes quant à eux se soucient plus de leur empreinte carbone en misant sur le local.
Pour mettre en avant la responsabilité sociale et environnementale, la logistique a donc tout intérêt à communiquer en toute transparence et à permettre la visibilité de bout-en-bout de la chaine d’approvisionnement.
Une transparence dans la communication et permettre la visibilité continue de la chaine d’approvisionnement devra être l’un des axes de communication de la logistique, ce qui permettra la mise en avant de la responsabilité sociale et environnementale .
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