Vingt-quatre dirigeants d’entreprises ferroviaires européennes dont le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou se sont donnés rendez-vous au sommet ferroviaire européen. L’objectif de cette rencontre est « d’améliorer l’attractivité du rail partout sur le continent ».
Tandis que la part du ferroviaire dans le transport de passagers et de marchandises demeure faible, tous exigent « un nouveau pacte ferroviaire européen », avec à la clef un investissement européen massif. Il faut noter que pour une même distance, un trajet en train émet 100 fois moins de CO2 que le même trajet en avion et jusqu’à 40 fois moins de CO2 que le même trajet en voiture.
Toutefois, aucun chiffre n’a été annoncé, néanmoins un rapport émis en automne 2020 appelait le gouvernement français à un effort financier supplémentaire de 3 milliards d’euros par an, sur les dix prochaines années, en plus des sommes annoncés dans le cadre du plan de relance. Rappelons que ce rapport avait été publié par le Réseau Action Climat, la Fondation pour la Nature et l’Homme et France Nature Environnement.
Entreprise commune pour l’innovation Une entreprise commune baptisée Rail européen va concrétiser le nouveau partenariat de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation dans le domaine ferroviaire dans le cadre du sommet. Beaucoup de questions ont été soulevées, notamment les liaisons transfrontalières qui ne représentent que 7 % du total des trajets en train.
Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, le directeur général de Getlink (Eurotunnel), Yann Leriche et le président de Lisea (concessionnaire de la ligne Tours-Bordeaux), Hervé Le Caignec, président de Lisea, société concessionnaire de la ligne ferroviaire à grande vitesse Sud Europe Atlantique et les directeurs généraux de Thalys et Eurostar, filiales de la SNCF, appellent également Bruxelles et les États membres à « promouvoir des règles de concurrence équitable entre modes de transport », en prenant notamment en compte leur empreinte écologique. Ce qui fait référence aux « externalités négatives » du transport routier, qui ne contribue pas aujourd’hui à hauteur réelle de ses impacts.
Par ailleurs, il faut souligner que les patrons des sociétés nationales des chemins de fer allemande Deutsche Bahn, autrichienne ÖBB, belge SNCB, danoise DSB, finlandaise VR, hongroise MÁV, italienne FS, luxembourgeoise CFL, néerlandaise NS, portugaise CP, slovène SZ et suisse CFF constituaient les principaux signataires .
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