Le Sénégal engage une réforme historique de son code maritime, avec plus de 800 articles pour moderniser le secteur.
Le Sénégal entame une révision profonde de son Code de la Marine Marchande datant de 1962. Portée par l’Agence Nationale des Affaires Maritimes (ANAM), cette réforme comprend plus de 800 articles et vise à adapter la législation aux normes internationales actuelles. Le processus a été lancé le 10 juin 2025 à Dakar, lors d’un atelier qui a réuni les acteurs publics, privés et des experts internationaux.
Le nouveau code introduira des règles strictes en matière de sécurité maritime, de protection de l’environnement, et de gestion des hydrocarbures offshore. Parmi les mesures phares : la lutte contre les navires abandonnés, la prévention de la pollution marine et un encadrement clair des activités pétrolières en mer. Selon Bécaye Diop, DG de l’ANAM, cette réforme est aussi un levier pour attirer les investissements.
Le cabinet juridique Asafo & Co, associé au projet, insiste sur la nécessité de préserver l’environnement marin face aux risques liés à l’exploitation pétrolière. Le code inclura aussi des mesures pour améliorer les conditions de travail des gens de mer, conformément aux conventions internationales ratifiées par le Sénégal.
Avant son adoption prévue d’ici fin 2025, le texte sera soumis à une phase de concertation avec l’ensemble des parties prenantes. Cette démarche participative permettra de mieux répondre aux défis du transport maritime, de la pêche, et de l’émergence des nouvelles technologies. Avec cette réforme, le Sénégal espère renforcer sa position comme hub maritime régional.
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