Le Sénégal et la République Tchèque ont scellé, ce 20 février 2025, un accord historique dans le domaine du transport aérien. Signé par les ministres Yankoba Diémé et Martin Kupka, ce texte modernise le cadre de coopération bilatérale, avec un objectif clé : renforcer la connectivité, stimuler les investissements et accélérer les projets structurants au Sénégal.

Un nouvel accord aérien entre le Sénégal et la République Tchèque a été signé ce jeudi 20 février 2025 au Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens (MITTA). Porté par le ministre sénégalais Yankoba Diémé et son homologue tchèque Martin Kupka, ce texte remplace l’accord de 1962 et vise à moderniser le cadre juridique des relations aériennes. L’objectif est double : améliorer la connectivité entre les deux pays et soutenir les échanges économiques et culturels, en phase avec la Vision Sénégal 2050.

Lors de la cérémonie, Yankoba Diémé a détaillé les projets phares soutenus par cette coopération. Dans le transport aérien, il a évoqué l’acquisition d’aéronefs modernes et la construction de cinq aéroports régionaux « clé en main » en partenariat avec la société tchèque Transcon. Pour les transports terrestres, le renouvellement de la flotte de bus et la modernisation des infrastructures de mobilité figurent parmi les priorités. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie globale de transformation économique du Sénégal.

Martin Kupka, ministre tchèque des Transports, a salué la vision des autorités sénégalaises, qualifiant cet accord de « tremplin pour un avenir prometteur ». Il a souligné l’engagement de son pays à accompagner le Sénégal dans ses ambitions infrastructurelles, notamment grâce à l’expertise tchèque en ingénierie et logistique. Cette collaboration ouvre également la voie à des transferts de technologies et à des partenariats public-privé innovants.

Pour concrétiser ces ambitions, Yankoba Diémé a annoncé une visite de travail à Prague, invitée par la société tchèque Omnipol. Ce déplacement sera l’occasion d’accélérer les projets en cours et d’explorer de nouvelles opportunités, notamment dans les domaines de la défense aérienne et des énergies vertes. Le ministre a insisté sur la nécessité d’une « coopération agile », capable de répondre aux défis économiques et climatiques actuels.