Dans une tribune, Yann de Feraudy, président de France Supply Chain, souligne l’urgence d’adapter les chaînes d’approvisionnement aux défis climatiques. Il appelle à une réflexion stratégique pour renforcer leur résilience face à des risques de plus en plus imprévisibles.

Yann de Feraudy, président de France Supply Chain, alerte sur la nécessité de repenser les chaînes d’approvisionnement à l’aune des risques climatiques.

Dans une tribune, il explique que « les événements climatiques extrêmes, comme les inondations, les sécheresses ou les incendies, deviennent plus fréquents et plus intenses, menaçant directement la stabilité des supply chains ».

Pour lui, il est impératif d’intégrer ces risques dans les stratégies logistiques pour éviter des perturbations majeures. Selon de Feraudy, la résilience des supply chains passe par une meilleure anticipation et une diversification des sources d’approvisionnement.

« Il ne s’agit plus seulement de réagir aux crises, mais de les anticiper en identifiant les vulnérabilités et en développant des plans d’action adaptés », précise-t-il.

Cela implique notamment de cartographier les risques climatiques par région et de collaborer étroitement avec les fournisseurs pour garantir la continuité des opérations.

Le président de France Supply Chain insiste également sur l’importance de l’innovation technologique pour renforcer la résilience.

« Les outils numériques, comme l’intelligence artificielle et la blockchain, permettent de mieux prévoir les disruptions et d’optimiser les flux logistiques en temps réel », explique-t-il.

Ces technologies offrent une visibilité accrue sur l’ensemble de la chaîne, facilitant une prise de décision rapide et éclairée en cas de crise.

Enfin, Yann de Feraudy appelle à une collaboration renforcée entre les acteurs publics et privés pour faire face aux défis climatiques.

« La résilience des supply chains ne peut être l’affaire d’un seul acteur. Elle nécessite une coordination à l’échelle nationale et internationale, ainsi que des investissements massifs dans des infrastructures durables », conclut-il.

Pour lui, cette démarche collective est essentielle pour construire des chaînes d’approvisionnement capables de résister aux chocs climatiques tout en restant compétitives.