Le gisement pétrolier « Baleine » découvert en Côte d’Ivoire va entrer dans sa phase de production durant l’année 2023 et constituera le premier gisement zéro émission nette en Afrique. L’annonce a été faite par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.
En effet le président ivoirien a déclaré qu’une importante découverte de pétrole et de gaz a été réalisée en Côte d’Ivoire et qu’avec le gisement Baleine qui va entrer en production en 2023, il y aura une nette augmentation de la production gazière et pétrolière ».
« Le secteur de l’électricité pourrait devenir le premier bénéficiaire à profiter de cette manne pétrolière avec une fourniture en quantité adéquate en gaz » a souligné M Ouattara avant d’ajouter « qu’au niveau du secteur de l’énergie, la Cote d’Ivoire avait a traversé une période difficile durant l’année 2021 ».
Toutefois le pays peut nourrir beaucoup d’ambitions avec cette importante manne découverte au large de ses cotes qui lui « augure de belles perspectives pour le financement des projets de développement, de formation de leurs jeunes, de création d’emplois, et d’opportunités pour leurs PME ».
Rappelons que « la Côte d’Ivoire, modeste producteur, a révisé en 2015 son code pétrolier pour attirer de nouveaux investisseurs, grâce à des contrats de partage de production.
Le pays dispose de 51 champs identifiés dont 4 en production, 26 en exploration et 21 encore libres ou en négociation. Le potentiel de son gisement baptisé « Baleine » est actuellement élevé : de 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut et de 1 800 à 2 400 milliards de pieds cubes de gaz associé.
Leader mondial du cacao avec 40 % des parts de marché, la Côte d’Ivoire est pour l’heure un modeste producteur de pétrole avec 36 000 barils/jour en 2019, exploité par plusieurs compagnies étrangères.
Aujourd’hui, la question est de savoir quelle sera la part qui reviendra à la Côte d’Ivoire dans l’exploitation du pétrole. Interrogé sur le sujet, le patron du géant italien des hydrocarbures n’a pas donné de chiffres, indiquant simplement qu’il s’agissait d’un contrat de partage de production comme la société ENI en conclut « en Afrique et dans le monde ».
Lors de la phase d’exploration, ENI contrôlait 90 % du bloc CI-101 contre 10 % pour Petroci Holding, qui représente les intérêts du gouvernement.
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