Les dockers français, sous l’égide de la CGT Ports et Docks, relancent les grèves pour protester contre les modalités de la réforme des retraites. Ces mouvements, prévus en décembre 2023 et janvier 2024, visaient à rétablir leurs droits à un départ anticipé à 58 ans, supprimés par la réforme. Ils réclament également une prise en compte accumulée de la pénibilité de leurs métiers et une reconnaissance des risques liés à l’exposition à l’amiante.
Les grèves interviennent dans un climat politique tendu, marquées par le recours au 49.3 pour le budget de la Sécurité sociale et des motions de censure menaçant le gouvernement.
La CGT dénonce l’absence de réponses concrètes après plusieurs cycles de négociations infructueuses, tout en réclamant 10 milliards d’euros d’investissements dans les infrastructures portuaires pour accompagner la transition énergétique.
Les répercussions économiques inquiètent les acteurs du secteur logistique. Les grèves perturbent les flux de marchandises, augmentent les coûts pour les entreprises et fragilisent la compétitivité des ports français face à leurs rivaux européens comme Rotterdam ou Anvers.
Les organisations professionnelles appellent l’État à intervenir pour garantir la libre circulation des marchandises et limiter les impacts sociaux et économiques.
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