Le port de Mombasa, pour garder son statut de principale porte d’entrée dans la région orientale de l’Afrique, doit repenser ses infrastructures et ses équipements.
Face à la montée en puissance de Dar es-Salaam et à la congestion de plus en plus accrue, le port de Mombasa doit fortifier ses équipements et son statut de leader dans la sous-région. Au titre de l’année 2025, la Kenya Ports Authority prévoit, dès janvier, des travaux pour la construction de nouveaux postes d’amarrage 19 B de 300 000 EVP et d’un poste d’amarrage 23 de 500 000 EVP.
Le financement de ces infrastructures est négocié avec la coopération japonaise (JICA). Le but de ces projets est d’augmenter la capacité du port pour un meilleur trafic avec les pays voisins comme l’Ouganda, le Burundi, l’Éthiopie et la RDC.
La récession récente de Mombasa a profité à Dar es-Salaam dont le but est de devenir le leader des échanges portuaires dans la région a vu ses activités sa performance diminuer. Dernièrement, la Tanzanie a effectué de façon considérable des investissements dans ses infrastructures portuaires et ferroviaires.
Ce qui a permis de concurrencer Mombasa. Le débit de ce dernier a chuté en 2021 à hauteur de 35 millions de tonnes. Une baisse qui souligne l’urgence d’agir face à une concurrence sérieuse.
Malgré les efforts consentis, Mombasa demeure confronté à des défis structurels. La ligne ferroviaire qui relie le port à l’Ouganda reste jusque-là inachevée. De plus, selon la Banque mondiale, les barrières tarifaires et non tarifaires, les procédures administratives longues et les rackets contribuent à rendre le défi encore plus immense en rallongeant le trajet de 1043 km.
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