Après son nouveau terminal à conteneur désormais opérationnel, le port d’Abidjan s’est doté d’un autre terminal céréalier. Deux infrastructures dont la construction s’inscrit dans un plan de modernisation visant à en faire la principale porte d’entrée maritime d’Afrique de l’Ouest.
TOA Corporation, en charge du développement du nouveau terminal céréalier du port d’Abidjan, a achevé et livré provisoirement la semaine dernière, les nouvelles installations à l’autorité portuaire de la Côte d’Ivoire.
L’infrastructure couvre une superficie de 9,5 hectares et dispose de 700 mètres de linéaire ainsi que d’un quai et un tirant d’eau d’environ 14 mètres, selon les plans initiaux dévoilés. Ce chantier lancé en 2020 vient combler le défaut de capacité des anciennes installations dont le bassin est profond de seulement 9 mètres et ne peut accueillir des navires à fort tirant d’eau.
La nouvelle plateforme peut traiter des vraquiers dont la charge utile va de 55 000 à 70 000 tonnes, contre des navires à capacité d’emport de 30 000 tonnes pour les anciennes installations.
« Ce terminal contribuera à accroître la capacité de traitement des céréales qui transitent par le port d’Abidjan, à destination du marché ivoirien et des pays de la sous-région, particulièrement les pays de l’hinterland, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger », a indiqué l’autorité portuaire dans une note d’information.
Agence Ecofin
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