Le Port Autonome de Dakar (PAD) annonce une hausse de 6 % de son trafic global de marchandises en 2024, avec 24 millions de tonnes traitées. Suite a la publication de l’Agence Nationale de la Statistiquement de la Démographie (ANSD) qui fait état d’une baisse mensuelle de 17,1 % en décembre, l’institution annonce a travers un communiqué des performances tout en justifiant la baisse par des facteurs saisonniers et géopolitiques.
En 2024, le Port Autonome de Dakar a enregistré une progression de 6 % de son trafic total de marchandises consolidant son statut en Afrique de l’Ouest. Sur l’ensemble de l’année, l’activité portuaire (imports, exports, transit, transbordement) a augmenté de 8 %.
Ce qui a permis d’atteindre 24 millions de tonnes. Les exportations ont bondi de 68 %, passant de 3 millions de tonnes en 2023 à 5 millions en 2024.
Le trafic conteneurisé a progressé de 4 %, avec 881.289 EVP (équivalent vingt pieds) traités en 2024 contre 848.276 l’année précédente. Le nombre d’escales de navires a également augmenté de 6 %, dépassant les 3.000 unités.
Cependant, le PAD reconnaît un recul mensuel de 17,1 % en décembre par rapport à novembre, qu’il explique par un ralentissement saisonnier (congés de fin d’année) et des perturbations logistiques liées aux tensions géopolitiques mondiales.
Pour renforcer sa compétitivité, le PAD a lancé un plan stratégique incluant le projet Ndayane, un futur terminal à conteneurs devant faire du Sénégal une plaque tournante maritime d’ici 2030. L’institution insiste sur la nécessité de distinguer les fluctuations ponctuelles des tendances structurelles : malgré le repli de décembre, le trafic conteneurisé annuel affiche une hausse de 8 %.
Le Port de Dakar invite les médias et le public à consulter l’intégralité du rapport de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) pour une analyse équilibrée.
Les autorités portuaires promettent de poursuivre les réformes pour maintenir le rôle clé du port dans l’intégration économique africaine, tout en collaborant avec les parties prenantes pour contrer les « conclusions hâtives ».
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