Le gouvernement nigérian a approuvé un plan ambitieux de 13 projets routiers, d’un coût total de 450 millions de dollars. Il vise à améliorer la connectivité nationale et à stimuler l’économie. Ces infrastructures, concentrées dans des zones stratégiques, ont pour but de faciliter les échanges et de répondre aux besoins de mobilité croissants.
Le Nigeria passe une étape cruciale dans le développement de ces infrastructures avec la validation de 13 projets routiers, budgétisés à 450 millions de dollars.
Portés par le ministère des Travaux publics, ces chantiers ciblent principalement les axes de transport saturés ou vétustes, notamment dans les régions économiquement vitales comme le Sud-Est et le Nord-Ouest. L’objectif affiché de ces projets : désengorger le trafic, réduire les délais de livraison des marchandises et intégrer les zones rurales isolées.
Le gouvernement espère attirer des investissements privés et créer des milliers d’emplois locaux à travers l’amélioration de la connectivité entre les États producteurs (agriculture, hydrocarbures) et les ports d’exportation.
Les régions enclavées, comme le Benue ou le Plateau, bénéficieront aussi d’un accès facilité aux services de santé et éducatifs, réduisant les inégalités territoriales.
Le financement intègre des fonds publics, des prêts internationaux et des partenariats publics-privé (PPP). La Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) figurent parmi les bailleurs, avec des conditions axées sur la transparence et la durabilité.
Des entreprises locales et étrangères sont invitées à se présenter, sous réserve de respecter des normes anti-corruption strictes, un enjeu récurrent dans le secteur au Nigeria.
Ces projets suscitent certes l’espoir, mais leur réalisation devra surmonter des obstacles structurels : délais souvent prolongés, insécurité dans certaines zones et risques environnementaux. Le gouvernement promet un suivi rigoureux à travers des audits indépendants.
À terme, ce plan routier pourrait servir de modèle pour d’autres infrastructures, comme les voies ferrées, dans un pays où 60 % du réseau nécessite encore une modernisation urgente.
0 commentaires