Le Niger compte changer de statut à moyen et long terme alors qu’il demeure un producteur modeste d’hydrocarbures en Afrique.
Une rencontre s’est tenue entre des responsables d’EnerGeo Alliance, une organisation qui utilise la géoscience pour fournir de l’énergie et le président de la République du Niger Mohamed Bazoum dans le cadre de la première édition du Sommet sur l’énergie en Afrique qui s’est déroulé vendredi 23 septembre à Houston aux États-Unis.
Les discussions ont essentiellement porté sur les possibilités de d’encourager les investissements dans le secteur nigérien des hydrocarbures en accord avec la volonté de l’État de consolider ses rapports avec les compagnies énergétiques américaines notamment pour accroître l’exploitation de ses ressources pétrolières et gazières.
En marge de la conférence, le ministre nigérien du Pétrole Mahamane Sani Mahamadou qui a appelé « les parties intéressées à faire des offres » pour les 35 blocs d’exploration dont dispose le pays a déclaré que :
« l’objectif de cet événement, en accord avec les priorités constamment exprimées par le président Bazoum, est d’inviter et de s’engager avec des investisseurs crédibles qui peuvent s’associer au gouvernement et à notre secteur privé pour exploiter les ressources du Niger dans l’intérêt des investisseurs et du peuple nigérien ».
À noter qu’actuellement, le Niger affiche une production qui plafonne à 20 000 b/j. Le ministre nigérien du Pétrole a indiqué en avril dernier que l’État sahélien espérait accroître par dix sa production pétrolière actuelle d’ici 2025 ou 2026.
Un projet ambitieux qui implique le développement des possibilités d’exportation, en plus des investissements consentis en termes d’infrastructures, notamment ceux relatifs à la construction d’un pipeline reliant le Niger à son voisin le Bénin.
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