Nestlé veut réduire ses émissions de CO2 dans le transport de marchandises grâce aux biocarburants, a-t-il annoncé mercredi, en précisant qu’il avait signé des accords avec Hapag-Lloyd, Maersk et CMA CGM, trois des plus grandes sociétés de fret maritime au monde.
Avec ces accords, le géant suisse de l’alimentation entend utiliser “avec effet immédiat” des carburants à plus faibles émissions pour “la moitié” de ses besoins annuels de transport de marchandises, indique-t-il dans un communiqué.
Les carburants pour les navires produits à partir de déchets, comme les huiles de cuisson usagées, doivent lui permettre de réduire ses émissions annuelles de gaz à effet de serre d’environ 200.000 mètres cubes en équivalent CO2, quantifie-t-il.
Cela doit permettre d’éviter d’utiliser environ 500.000 barils de pétrole brut pour le transport de marchandises sur les océans, ajoute le groupe propriétaire entre autres des dosettes de café Nespresso, bouillons Maggi et barres chocolatées KitKat.
Régulièrement critiqué par les organisations environnementales, le groupe suisse reconnaît que le transport maritime ne représente qu’une “petite part” de son empreinte carbone. Mais il reste déterminé à réduire ses émissions dans la logistique pour atteindre ses objectifs de neutralité carbone, insiste-t-il dans son communiqué.
Hapag-Lloyd, Maersk et CMA CGM couvrent la moitié des volumes de marchandises expédiées par Nestlé en 2023. Ces accords sont assortis d’une option pour les prolonger en 2024 et au-delà, selon le communiqué.
BOURSORAMA AVEC AFP
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