À partir du mois de juin 2025, un nouveau ferry, nommé Massalia, va relier Marseille à Tanger Med. Cette liaison sera assurée par la compagnie maritime La Méridionale, filiale du groupe CMA CGM. Elle va permettre de dynamiser le tourisme et le commerce pour renforcer la connectivité régionale.

Tanger Med et Marseille seront reliés par un ferry à grande vitesse à partir de juin 2025. Cette liaison va permettre de réduire le trajet à 24 heures. La liaison sera assurée par les compagnies italiennes GNV et française La Méridionale. Ce projet est une réponse à la forte demande de mobilité entre l’Europe et l’Afrique.

La liaison va comprendre trois départs hebdomadaires pour faciliter le déplacement des voyageurs et des transporteurs tout en effectuant un travail de désengorgement au niveau des ports comme Alger ou Barcelone. Une initiative soutenue par les gouvernements marocain et français, dans le cadre d’une coopération transméditerranéenne renforcée.

GNV Atlas et La Méridionale, deux navires modernes, vont assurer la traversée. Ils sont capables d’accueillir jusqu’à 1200 passagers et 400 véhicules. Ces navires vont intégrer des technologies écologiques pour limiter leur empreinte carbone.

Tanger Med, hub logistique clé, va bénéficier de cette connexion pour consolider son rôle de porte d’entrée vers l’Afrique avec des infrastructures capables de supporter le fret et les voyageurs.

La liaison devrait permettre le déplacement de 500 000 passagers par an. Ce qui va favoriser le tourisme au Maroc et dans le sud de la France. Pour les professionnels, elle va contribuer à la facilitation des échanges commerciaux, évitant les détours via l’Espagne.

Les régions concernées (Provence-Alpes-Côte d’Azur et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma) anticipent déjà une hausse des investissements, notamment dans l’hôtellerie et les services portuaires. Cette liaison s’inscrit dans un plan large incluant l’extension de Tanger Med et des accords de libre-échange UE-Maroc.

Elle confirme la volonté de Rabat de positionner le pays comme un carrefour continental, tandis que l’UE y voit un levier pour sécuriser ses chaînes d’approvisionnement. À terme, cette synergie maritime pourrait inspirer d’autres routes, renforçant l’intégration économique en Méditerranée.