À la suite des travaux de forage de son puits MOU-1 réalisés en 2021, Predator Oil avait signalé la présence d’un important potentiel gazier sur le bassin de Guercif. Des opérations de forage supplémentaires étaient annoncées.

La société pétrolière américaine Predator Oil and Gas a livré, mardi 8 novembre, une mise à jour relative à ses activités de prospection du bassin de Guercif, dans l’est du Maroc. Celles-ci vont reprendre activement au cours des deux premières semaines du mois de décembre avec le forage du puits MOU-2 et dépendent essentiellement de l’acheminement sur le site du matériel de forage.

Un processus logistique ralenti par les difficultés d’approvisionnement et la flambée des cours occasionnées par la guerre en Ukraine.

Dans ce contexte, Predator mise sur une optimisation de ses dépenses. Le choix a été fait par exemple de réaliser les tests post-forage du puits sans recours à un appareil de forage. Ceci, afin de financer le forage de MOU-2 à hauteur des fonds injectés pour forer MOU-1.

Par ailleurs, l’entreprise envisage de finaliser des pourparlers en vue de la vente des volumes de gaz qui seront produits. Des accords interviendront une fois les résultats des tests publiés.

Ceux-ci devraient permettre à la société de budgétiser son projet pilote de production de gaz naturel comprimé (GNC) dont les revenus seront mobilisés pour effectuer des travaux supplémentaires sur le périmètre.

« L’option de financer prudemment d’autres forages par étapes sur la base des revenus générés par les ventes de GNC est une stratégie de développement commercial intéressante. Cependant, les tests sans appareil MOU-2 et MOU-1 pourraient potentiellement confirmer la continuité de la formation de Moulouya sur une zone de 30 km² », a souligné Paul Griffiths, président exécutif de Predator Oil.

Abdel-Latif Boureima