«Dans une perspective de recherche d’alternatives pour l’approvisionnement et la production, le Maroc pourrait revêtir le rôle d’un acteur capital en ce qui concerne le nearshoring». Cette phrase est extraite du dernier numéro du magazine bilatéral de la Chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc.

En effet, cette édition, qui est consacrée entièrement au transport et à la logistique, dresse un état des lieux de l’évolution de ce secteur stratégique au Maroc et met en exergue les opportunités business qu’il offre aux investisseurs allemands dans un contexte post-pandémique, explique le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 8 août.

Le quotidien estime que le secteur du transport et de la logistique au Maroc est un terrain plein d’opportunités d’investissement pour les entreprises allemandes. Ce secteur représente en effet plus de 10% de la performance économique, employant près de 182.000 personnes.

Le magazine bilatéral rappelle ainsi que le secteur dispose d’une stratégie nationale depuis 2010. Au niveau mondial, le Royaume se situe dans la moyenne supérieure en ce qui concerne la performance du secteur logistique. En 2022, le Maroc était classé à la vingtième place dans le top 50 des pays émergents les mieux notés.

«Selon les données de la Deutsche Bundesbank, le stock d’investissements directs allemands est passé de 213 millions d’euros (2015) à 1,3 milliard d’euros en 2020. Le nombre d’entreprises allemandes implantées sur place est passé quant à lui à 93», écrit le magazine de la Chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc.

La même source ajoute que l’économie allemande a surtout investi dans les secteurs de la construction automobile, de l’électronique et de la logistique.

Ces secteurs devraient rester primordiaux dans le futur. Ce qui fait dire au quotidien que le Maroc «reste confronté à des défis majeurs dans les domaines de la numérisation, de l’énergie et de la transition écologique, assurant que c’est dans ce cadre que le savoir-faire allemand incarnera une véritable valeur ajoutée».